« Lapin aux spéculoos » recette de Marmiton.com

source : site web  Marmiton.com
Marmiton
1ère réalisation adaptée : jeudi 3 mars 2016

Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 60 minutes

Ingrédients (pour 6 personnes) : – 1 lapin coupé en morceaux, sans les abats (+/- 1,300 kg)
– 2 gros oignons
– 2 cubes de bouillon de volaille dilués dans 1 litre d’eau bouillante
– 12 speculoos
– 1 bouquet garni (thym, laurier)
poivre du moulin
– 1 grosse cuillère à soupe de  beurre
– 10 cl de crème fraîche allégée
 

Préparation de la recette :

Epluchez et hachez finement les oignons. Faites-les blondir (pas trop) dans une cocotte avec le beurre.
Retirez les oignons de la cocotte et remplacez par les morceaux de lapin. Faites dorer les morceaux de tous côtés.
Quand le lapin est doré, remettez les oignons avec le lapin. Recouvrez avec le bouillon de volaille, ajoutez le bouquet garni, baissez le feu et laissez mijoter, couvercle un peu entre-ouvert, pendant +/- 1h30.
Quand le lapin est cuit, retirez le bouquet garni. Ajoutez les speculoos (entiers ou cassés en deux). Laissez-les fondre en mélangeant délicatement (ça va très vite et ça va fortement épaissir la sauce).
Ajoutez ensuite la crème fraîche. Mélangez. Poivrez généreusement, mélangez.
Servez immédiatement accompagné par exemple de croquettes de pommes de terre ou de tagliatelles fraîches au beurre.

« Les délices de Tokyo » film de Naomi Kawase, Janvier 2016

la bande annonce du film:

la critique de Télérama:

SYNOPSIS

Installé dans une petite cahute, en plein coeur de Tokyo, Sentaro vend des dorayakis, des pâtisseries traditionnelles japonaises, constituées de deux pancakes fourrés d’une pâte confite de haricots rouges. Parmi ses clients réguliers, la jeune Wakana, lycéenne, égaie ses journées solitaires. Mais tout bascule quand un jour, Tokue, une dame de 70 ans, propose à Sentaro ses services de cuisinière. D’abord réticent, l’homme finit par accepter de l’embaucher. Bien lui en prend, la recette de la sympathique vieille dame, aussi simple qu’inimitable, connaît très rapidement un vif succès et fait de l’échoppe un rendez-vous incontournable…

LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 27/01/2016

On dirait un conte. Dans un jardin public de Tokyo, un homme un peu triste vendait sans succès ses dorayakis, des gâteaux fourrés à la pâte de haricots rouges. Survint une vieille dame qui proposa de faire cuire les haricots à sa façon. Et les dorayakis se vendirent comme des petits pains. Jusqu’au jour où les mains rougies et déformées de cette vieille dame, nommée Tokue, attirèrent l’attention des clients, qui se mirent à la regarder comme une sorcière…

Cette adaptation d’un roman de Durian Sukegawa ouvre un univers d’étonnants contrastes. Il y a la douceur presque sucrée de Tokue, tendre comme ses gâteaux. Mais aussi la ­douleur secrète qu’elle porte en elle et qui fait resurgir un passé tabou : l’époque où le Japon condamnait à l’enfermement les malades de la lèpre. Chaque existence est faite de blessures. Le vendeur de dorayakis en cache, lui aussi, plus banales, mais non moins lourdes à porter.

Tout en menant ce récit avec simplicité et candeur, Naomi Kawase (Still the water) ne cesse d’y chercher matière à une élévation. Elle reste ainsi ­fidèle à l’élan de spiritualité qui parcourt son cinéma, mais trouve, à tra­vers le personnage de Tokue, une ­manière plus émouvante d’exprimer sa foi en des forces invisibles présentes dans notre monde quotidien. La spécialiste des dorayakis n’a pas son pareil pour recommander d’écouter ce que racontent les haricots rouges ou les feuilles de cerisier. Elle ouvre un chemin vers la grâce et la possibilité de surmonter les épreuves. Et Naomi Kawase nous fait, avec ferveur, passer d’une recette de cuisine à une leçon de vie. — Frédéric Strauss

Journée portes ouvertes à l’ IUT de chimie de Mont-Saint-Aignan, le 27 février 2016

Le 27 février 2016  avait lieu une journée portes ouvertes à l’ IUT de chimie de Mont-Saint-Aignan.
C’était l’occasion de revoir les installations de notre cher IUT où nous avons passé , Geneviève, Paul, Gérard et moi  même deux années de notre vie au début des années 70.
Si le grand amphithéâtre et la bibliothèque ont disparu semble-t-il les salles de travaux pratiques et certains instruments comme la célèbre balance Mettler sont toujours bien là comme au bon vieux temps.

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Christine and the Queens aux victoires de la musique , le 12 février 2016


Christine and the Queens – Intranquillité – Les… par france2
Christine and the Queens – Intranquillité – Les Victoires de la Musique 2016
MUSIQUE – C’était la prestation la plus agitée des Victoires de la musique 2016. Christine and the Queens est repartie avec plusieurs trophées ce vendredi soir, mais elle a aussi donné en retour. Donné une danse endiablée sur son titre « Intranquillité ».
Très Michael Jacksonesque dans des mouvements chorégraphiés par Marion Motin (qui travaille également avec Stromae), Héloïse Letissier n’a pas laissé le public de marbre avec cette prestation.
Comme souvent avec Christine and the Queens, on accroche… ou non.
Article publié dans le Huffington Post du 13 février 2016

Vidéo clip Christine (victoire de la musique 2016)

Christine and The Queens – Christine (Clip… par ChristineandtheQueens

« Parfum de femme » film de Dino Risi ( 1975)

Comédie dramatique réalisé en 1974 par Dino Risi
Avec Vittorio Gassman , Vernon Dobtcheff , Agostina Belli
Date de sortie : 24 septembre 1975

SYNOPSIS

Fausto, un ancien capitaine d’infanterie, vit à Turin avec une vieille parente et un chat castré. Un accident, survenu sept ans auparavant au cours de grandes manoeuvres, lui a fait perdre la vue et la main gauche. L’armée met à sa disposition pendant une semaine Giovanni, un jeune soldat, qu’il surnomme aussitôt Ciccio et qu’il emmène dans un voyage de Turin à Naples. Ciccio découvre un homme cynique et agressif, inaccessible à toute pitié, dont il doit subir les incessants caprices. Toujours soigné de sa personne et très fier de ses succès auprès des dames, Fausto semble deviner tout ce qui se passe et surtout, repérer les femmes à leur parfum charnel…

LA CRITIQUE TV DE TELERAMA DU 27/12/2008

Film de Dino Risi (Profumo di donna, Italie, 1974). Scénario : Ruggero Maccari et D. Risi, d’après Giovanni Arpino. Image : Claudio Cirillo. Musique : Armando Trovajoli. 105 mn. VM. Avec Vittorio Gassman : Fausto. Alessandro Momo : Giovanni (Ciccio). Agostina Belli : Sara.

Genre : comédie dramatique.

Un jour de manoeuvres, une bombe a explosé entre les mains de Fausto, fringant capitaine de cavalerie. Et cet homme à femmes, ce bel arrogant, a brutalement plongé dans la nuit. Nuit de la cécité, du cynisme et du désespoir. L’armée lui ­« prête » un guide, Giovanni, ordonnance de 18 ans…

Dionysiaque, impérial, Vittorio Gassman plane comme un orage sur le reste de la distribution. Il a ses formidables coups de tonnerre et ses averses brutales, ses ombres menaçantes, ses brèches de lumière. Cet aveugle féroce, ambigu et fort en gueule, qui se croit avili par son infirmité, qui traque la beauté des femmes à l’odeur, les hume comme des fleurs et les renifle comme un chien, c’est peut-être le rôle de sa vie, le plus subtil, le plus chavirant.

Fascinée, rivée à ses superbes ridicules, à ses moments d’abrupt désespoir, la caméra­ le suit dans toutes ses outrances. A ses côtés, le petit enseigne paraît étrangement neutre, vierge. Un « puceau », un être neuf, face à ce grand blessé de la vie, mais aussi une sorte de réflecteur, un témoin, un double du spectateur. A travers l’équipée de ce drôle de tandem, Dino Risi livre une mordante satire de moeurs à l’italienne, bouffonne jusqu’au vertige, mais aussi une réflexion fébrile sur la souffrance, le dégoût de soi, la peur d’aimer et d’espérer. Et ce chef-d’oeuvre déroutant, ricanant, révèle sa seconde nature : un romantisme farouche, douloureux, bouleversant

« La règle du jeu » film de Jean Renoir ( 1939)

SYNOPSIS

Par amour pour Christine, l’aviateur André Jurieux, admirateur sans bornes de Lindbergh, a traversé l’Atlantique à bord de son monoplace. Accueilli triomphalement à l’aéroport, il cherche vainement le regard de la belle, déjà mariée, dont il espère toujours reconquérir le coeur. Désespéré par son absence, André tente de se suicider. Son ami Octave parvient à le faire inviter dans la propriété de Sologne des La Chesnaye, où se déroulera une partie de chasse. Christine de La Chesnaye n’est autre que la femme qu’André aime désespérément. Son mari, Robert, n’en ignore rien. Rassuré par le comportement de sa femme, fort soucieuse des apparences, il se persuade qu’aucun scandale n’éclatera, se moque du reste et organise une petite fête théâtrale…

LA CRITIQUE TV DE TELERAMA DU 26/03/2011

Genre : comédie de moeurs.

Le casting fut modifié in extremis (étaient prévus Jean Gabin, Simone Simon, Pierre Renoir, Fernand Ledoux). Comment expliquer que ce film, considéré aujourd’hui comme un chef-d’oeuvre, ait pu être à sa sortie si mal reçu ? A droite comme à gauche, ce fut un tollé. Est-ce la peinture acide de l’aristocratie et du mensonge social, les allusions à l’antisémitisme…

L’incompréhension de la critique et du public vinrent, surtout, de la formidable modernité de la mise en scène, bousculant tout ce que le « réalisme poétique » d’un Duvivier ou d’un Carné avait cru définitivement mettre au point : découpage en dents de scie, utilisation révolutionnaire de la profondeur de champ, emploi de filtres clairs pour les scènes d’extérieur en Sologne, alliage déconcertant de comédie de moeurs et de tragédie. Le film se place sous le patronage de Beaumarchais et, plus discrètement, de Marivaux. La densité de l’oeuvre est, à vrai dire, inépuisable, et des montagnes d’exégèse n’ont pu en venir à bout