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Décès de Jean-Claude Nallet le 19 août 2023


La vidéo de l’ INA au sujet de Jean-Claude Nallet
Lors du match FRANCE-USA, le 9 juillet 1970, à COLOMBES, Jean-Claude NALLET a réussi la deuxième meilleure performance mondiale sur 400 mètres en réalisant 48’06. Il nourrit désormais de grandes ambitions pour les Jeux Olympiques de MIUNICH en 1972.

Président du Stade Sottevillais durant dix ans

Source : site officiel de la fédération française d’Athlétisme

La Fédération Française d’Athlétisme a appris avec tristesse le décès de Jean-Claude Nallet, illustre sprinter et hurdler qui a cumulé 47 sélections en équipe de France entre 1965 et 1978, survenu samedi 19 août.

Jean-Claude Nallet donne un premier aperçu de son immense talent en prenant la troisième place des championnats d’Europe 1966 du 200 m, à seulement 19 ans. C’est ensuite vers le tour de piste qu’il se tournera, avec bonheur, puisqu’il deviendra vice-champion d’Europe du 400 m en 1969, puis décrochera enfin l’or sur le 400 m haies deux ans plus tard. Pilier du relais 4×400 m français, il décrochera également le titre avec le collectif français aux Europe de 1969. Il sera à nouveau médaillé d’argent sur 400 m haies aux championnats d’Europe en 1974. Il fut également demi-finaliste des Jeux olympiques de Montréal en 1968 sur 400 m, puis en 1976 sur 400 m haies, quatre ans après avoir manqué ceux de Munich sur blessure, alors qu’il était à l’apogée de sa carrière.

Après ses débuts à l’USC Ambérieu-en-Bugey, il a porté les couleurs de l’AC Paris de 1968 à 1974, puis celles du Racing Club de France. Sept fois champion de France en plein air (quatre fois sur les haies, trois fois sur le plat), et quatre fois en salle, Jean-Claude Nallet a détenu les deux records de France : celui du 400 m entre 1968 et 1983 (45’’1 en 1970) et celui du 400 m haies entre 1970 et 1990 (48’’6 à Colombes en juillet 1970, lors d’un match inoubliable contre les Amériques, à l’époque où les championnats du monde n’existaient pas encore, où il s’offrit le scalp de l’Américain Ralph Mann, puis 48’’94 en 1974).

A son épouse Chantal et à ses proches, la FFA adresse ses condoléances les plus ému