Le 5 décembre 2017 : Décès de Jean d’Ormesson ( 1925-2017)

Communiqué de Presse d’ Emmanuel Macron après le décès de Jean d’Ormesson le 5 décembre 2017

« C’est le moment de dire, comme Mireille à l’enterrement de Verlaine: «Regarde, tous tes amis sont là.» Oui, nous sommes là, divers par l’âge, par la condition, par le métier, par les opinions politiques, et pourtant profondément unis par ce qui est l’essence même de la France: l’amour de la littérature et l’amitié pour les écrivains. Et ce grand mouvement qu’a provoqué votre mort, cette masse d’émotion, derrière nous, derrière ces murs, autour de nous et dans le pays tout entier, n’a pas d’autres causes. À travers vous la France rend hommage à ce que Rinaldi appelait «la seule chose sérieuse en France, si l’on raisonne à l’échelle des siècles».

Le 6 décembre 2017 : décès de Johnny Hallyday ( 1943-2017)

Publié le 06 Décembre 2017 par Emmanuel Macron après la mort du chanteur le 6 décembre 2017 0 Marnes-la-Coquette
Discours du Président de la République le jour de l’ hommage populaire du samedi 9 décembre 2017
Propos sur le discours pour Johnny d’Emmanuel Macron


Les liens internet depuis le site web de « The Independant », the UK newpaper
Johnny 1
Johnny 2
Johnny 3
Johnny 4

Jeunesses hitlériennes, l’endoctrinement d’une nation : documentaire diffusé sur France 2 le 21 novembre 2017


La jeunesse hitlérienne

Source : Pierre Ancery : Télérama du 21 novembre 2017

Son histoire est incroyable. Dans le documentaire captivant de David Korn-Brzoza, Jeunesses hitlériennes, l’endoctrinement d’une nation, Salomon Perel, 92 ans, raconte comment, jeune Juif allemand en fuite , il fut arrêté en 1941 par des soldats de la Wehrmacht. A la question des Allemands de savoir s’il était juif, l’adolescent répondit alors que non… et se retrouva enrôlé dans les Jeunesses hitlériennes. Il y restera jusqu’à la fin de la guerre, vivant et combattant aux côtés des nazis. Jusqu’à devenir l’un d’eux : en 1945, apprenant la mort de Hitler, il avoue s’être dit : « Le Führer est mort, tout est foutu. » Son récit, d’une force exceptionnelle, est l’un des dix témoignages d’anciens membres des Jeunesses hitlériennes, désormais nonagénaires, recueillis par le réalisateur. « Mon objectif était de comprendre quelle mécanique peut transformer des adolescents en fanatiques prêts à se battre et à mourir pour une cause », explique le documentariste. S’ils ont aujourd’hui totalement renié leur adhésion au national-socialisme, tous les interviewés expriment la honte et les remords qui les hantent, soixante-dix ans après.

Des stages d’été avec randonnée et cours de maniement des armes

Car le nazisme, ils y ont cru, comme nombre d’Allemands de leur génération, nés et élevés dans le culte de Hitler. « Ils n’avaient aucun autre horizon que le IIIe Reich, raconte David Korn-Brzoza. La presse et les radios étrangères étaient interdites, il n’y avait aucun adulte pour leur dire que c’était mal, que Hitler ne propageait que de la haine, qu’il était dangereux. On leur martelait que c’était une guerre défensive contre un ennemi puissant qui voulait leur perte. » Un endoctrinement dont les Jeunesses hitlériennes, en soustrayant les enfants à leurs familles, furent le principal organe. A partir de 1936, elles devinrent la seule organisation de jeunesse autorisée. Certains interviewés disent garder de bons souvenirs de ces stages d’été où on les faisait randonner en pleine nature et où on leur apprenait le maniement des armes. « Le IIIe Reich a fait les choses intelligemment, hélas, analyse le réalisateur. Il incarnait une espèce de séduction. Ces adolescents avaient un uniforme, ils défilaient, ils étaient acclamés dans leurs villes, ils avaient des responsabilités, un ennemi à combattre. Le régime les flattait, les mettait en avant. Tous le disent, d’ailleurs : ça leur plaisait. » Les images de grands rassemblements ou de séances d’entraînement militaire où l’on découvre ces jeunes galvanisés, prêts à tuer et à mourir pour leur Führer, font froid dans le dos. Et la parole des survivants apparaît d’autant plus précieuse aujourd’hui : « L’islam radical utilise les mêmes ficelles avec les jeunes qu’il cherche à endoctriner, estime Korn-Brzoza. On leur donne un chef, un salut, une cause, un ennemi, une guerre. On leur promet un rêve — et ils auront un cauchemar. »

Protégé : Randonnée dans le 19e à Paris : le bassin de la villette , le canal de l’ Ourcq, jusqu’à Pantin: le 15 octobre 2017

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« Ballon solidaire » opération menée par la Croix-Rouge les 14 et 15 octobre 2016 au CC Carrefour de Chambourcy

Présentation PowerPoint de l’opération:

« Ballon Solidaire  » opération de collecte de fonds pour la Croix-Rouge de St Germain(78)

Caractéristiques de l’ opération:
En partenariat avec MicroDon
Prix de la tombola sous forme de ballon à gonfler gagnant-perdant : 2 euros
600 lots
Des lots d’une valeur supérieure à 1300 euros
Vidéo :

Rouen, une ville pas comme les autres…

il y a beaucoup à dire sur cette ville, où j’ai passé  pour les études de nombreuses années à partir de 1967 au lycée Blaise Pascal sur la rive gauche, puis à l’Université de Mont-Saint-Aignan ,  jusqu’au service militaire  effectué au 71e régiment du Génie – rive gauche encore-  et pour  finir mon premier job au SRAE de Rouen situé près du jardin des plantes en 1973.

Liens internet :
le site officiel de la ville de Rouen
office de tourisme de Rouen
La métropole de ROUEN Normandie
La Région Normandie
L’ Université de Rouen
Le musée des Beaux Arts de Rouen
La couronne – restaurant place du vieux marché
l’ Hôtel de la cathédrale , rue saint Romain à Rouen

Quelques vidéos de Rouen et sa région:


Divers documents sur la nouvelle région Normandie
et Rouen:

L ÉTAT. en Normandie
presentation_dreal_normandie_novembre_2016

Mes photos :

Album photos trouvées sur le web:

Circuit de la balade du 22 septembre 2017 à partir de la cathédrale jusqu’à la rue Martainville

Egon Schiele , film de Dieter Berne


♥♥ « Egon Schiele », par Dieter Berne. Film autrichien avec Noah Saavedra, Maresi Riegner, Valerie Pachner (1h49). Egon Schiele : 1890-1918

Ce fut une année terrible. Parce qu’il y avait la guerre. Parce qu’il y eut aussi, comme si la folie des hommes n’avait pas suffi, la grippe espagnole. Le peintre Egon Schiele échappa au champ de bataille. Mais le 31 octobre 1918, trois jours après son épouse – alors enceinte de six mois –, il fut emporté par la terrible épidémie. Il avait 28 ans. Dessinateur, peintre, il venait d’accéder à la notoriété tant à Vienne – la ville où il résidait et où il est mort – que dans le reste de l’Europe.

Sa brève carrière fut aussi marquée par le scandale. Sexe, peinture et malédiction : un sujet en or pour un cinéaste ! Dieter Berner pourtant ne force pas la note. S’il évoque en effet cet épisode de l’année 1912 au cours duquel l’artiste viennois fut accusé (à tort) d’avoir eu une relation sexuelle avec une mineure, il n’en fait pas le cœur de son film. L’essentiel pour lui s’inscrit dans les relations que Schiele noue avec ses modèles, sa sœur Gerti, son amante Wally (ancien modèle de Gustav Klimt) et sa sobre épouse, Edith. Ambigus ou amoureux, ses rapports avec ces femmes sont présentés dans le film comme autant de sources d’inspiration, toutes génératrices d’approches et de styles distincts.
Grand frère face à sa sœur, esprit sulfureux face à sa maîtresse aimante et sensuelle, Schiele devient un aimable portraitiste quand il place son chevalet (et son miroir, indispensable accessoire pour lui) devant son épouse. Mais la fièvre du dessin et de la peinture demeure : Schiele ne vit que pour dessiner, pour peindre. En privilégiant l’exploration de cette veine créatrice, Dieter Berner est contraint de jouer la carte du mode intimiste. L’atelier devient le lieu de tous les désirs et de toutes les tensions. La sobriété de la mise en scène est à l’image des portraits de Schiele, privilégiant les cadrages serrés. Mais les plans successifs ne laissent guère deviner la violence des traits et de la peinture.

Pour Berner, l’esthétique de Schiele se construit essentiellement à travers son rapport au corps des femmes. C’est oublier qu’il a réalisé quantité de portraits d’hommes ainsi que des paysages. La biographie n’est donc pas complète. Cela dit, le film ne laisse pas indifférent dans la mesure où il replace Schiele au cœur de l’univers qui fut le sien, entre lumière et doute, violence et solitude. Un critique autrichien disait qu’avec toutes les pierres qu’on lançait sur Egon Schiele, on pourrait faire un jour un monument. Ce film, à sa façon, en est un. Modeste, mais quand même.

Le tableau « Mort et jeune fille » dans lequel Egon Schiele immortalise le grand amour de sa vie, Wally.

Bernard Géniès : source : Le Nouvel Observateur. le 16 août 2017