Archives de catégorie : Sciences

« Submersion », livre de Bruno Patino, Président d’Arte

« On touche son téléphone mobile 600 ou 700 fois par jour, selon les études »  (jusqu’à 11 heures par jour en G-B …)

Le Parc Peixotto et son jardin botanique à Talence ( 33)

Surface Parc : 5,2 Ha (Incluant le Jardin Botanique : 2,3 Ha) – Source : site web Atelier Paysage B & JN Tou

Université de Bordeaux

liens internet
Les Molécules d’ Intérêt Biologique ( M.I.B.)
les jardins botaniques de Bordeaux ( Bastide et du Parc)
Atelier de Paysage B & JN Tournier, projet pour le Parc Peixotto
Projet » Le grand Peixotto-Margaut » de la ville de Talence
le cadastre de la ville de Talence
Le jardin botanique universitaire de Talence

Jardin botanique universitaire ( source : site web ci-dessus)

Datant de la fin XIXème siècle, le Jardin botanique de Talence appartient à l’université de Bordeaux. Situé en plein centre-ville, il fait face au château du XVIIème siècle qui abrite l’hôtel de ville.
Histoire et patrimoine

Jardin botanique universitaire de Talence © Olivier Got Jardin botanique universitaire de Talence © Olivier Got

Alors que le parc Peixotto a gardé son tracé ancien de jardin à la française, le jardin botanique de Talence a été aménagé dès le départ à l’anglaise. Face à la rotonde de la pièce d’eau du jardin se trouve en contrefort le château Peixotto (fin XVIIIème) et son parc à la française de 4 ha, lui-même jouxtant le château Margaut.

Le jardin botanique, dont la superficie couvre 2,5 ha, comprend une orangerie à deux étages d’environ 220 m2, construite après 1886 par Paul Louis Mialhe. L’étage de l’orangerie servait autrefois de musée et de salle d’enseignement. Le jardin abrite également une serre tempérée de 70 m2 (fin XIXe siècle), une serre chaude, un petit laboratoire, une maison du jardinier principal, un local d’enseignement…

À la suite d’une convention signée en 1987, une partie du jardin botanique a été cédée par l’université pour une durée de 25 ans à la commune de Talence pour agrandir le parc public. L’université conserve un « enclos pharmaceutique » de 0,25 ha. En contrepartie, la commune de Talence s’est engagée à aménager l’ensemble des terrains et à entretenir les bâtiments universitaires existants.

De nombreuses plantations et d’importants travaux entrepris de 1989 à 1995 ont conduit à l’inauguration du jardin botanique en octobre 1995. D’autres travaux se sont succédés par la suite comme la rénovation de l’orangerie et la réfection de la grande serre. Le jardin a obtenu le label « Jardin botanique de France et des pays francophones » fin 2007, agrément acquis par environ 80 autres jardins.
Pluie et soleil

Une station météorologique a été créée en 1891 par Georges Rayet, fondateur et directeur de l’observatoire de Bordeaux. Les observations cessèrent en 1908 et reprirent en juin 1950. Le Jardin Botanique fournit régulièrement à Météo France des données climatologiques.

Elles sont relevées tous les matins à 8 heures.

La direction scientifique du jardin botanique dépend du Groupe d’Etudes des Substances Végétales à Activité Biologique (GESVAB – EA 3675) de la Faculté des Sciences pharmaceutiques de Bordeaux, rattaché à l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV).

 

 

« Nous paysans » documentaire de Fabien Béziat et Agnès Poirrier, France 2, diffusé le 23 février 2021

« Les paysans sont sans cesse au travail et c’est un mot qu’ils  n’ utilisent jamais »
Anton Tchekhov

Nous paysans_ Fabien Béziat et Agnès poirier_France 2 mardi 23 février 2021-page1
Nous paysans_ Fabien Béziat et Agnès poirier_France 2 mardi 23 février 2021
Nous paysans

 

Le parc du peuple de l’ herbe de Carrières-sous-Poissy

Le parc a été inauguré le 24 juin 2017. Il est la propriété du Conseil Départemental.


lien sur le site du Conseil Départemental des Yvelines
Documents divers :
Programme d’animations de la ferme d’Ecancourt
La brochure du parc du peuple de l’ herbe

« La fille de Brest » , film d’ Emmanuelle Bercot sur l’affaire du Médiator (sortie le 23 novembre 2016)

La bande annonce :

Synopsis

Irène Frachon travaille comme pneumologue dans un hôpital de Brest. Elle découvre que le Mediator, un médicament vendu depuis trente ans, aurait de graves effets secondaires et serait responsable d’un certain nombre de morts suspectes. Elle décide de révéler l’affaire aux médias mais ne se doute pas des embûches qu’elle va rencontrer. Epaulée notamment par Antoine Le Bihan, un chercheur, elle se lance dans une lutte sans merci avec le laboratoire qui commercialise le médicament. Le combat est difficile d’autant que sa hiérarchie ne veut pas froisser une entreprise qui finance la recherche…

Critique lors de la sortie en salle le 23/11/2016

Par Samuel Douhaire

Elle se débat dans les vagues, seule dans l’océan déchaîné. La première image de La Fille de Brest symbolise la bataille menée, envers et contre (presque) tous, par Irène Frachon pour faire interdire le Mediator. La pneumologue du CHU breton avait découvert un lien direct entre des morts suspectes et la prise de ce médicament antidiabète — et souvent prescrit comme coupe-faim… Pendant des années, la modeste praticienne a dû affronter le laboratoire Servier, mais aussi les autorités de contrôle sanitaires, rétives à sanctionner ce poids lourd de l’industrie pharmaceutique, fleuron de « l’excellence » à la française, et sa molécule qui « avait fait ses preuves »…

A la manière de Steven Soderbergh dans Erin Brokovich, autre film coup-de-poing sur une femme qui cherche à faire triompher la vérité, Emmanuelle Bercot plonge dans les coulisses de ce combat du pot de terre contre le pot de fer avec une densité d’informations à donner le vertige. Pas besoin toutefois d’être un étudiant en cinquième année de médecine pour apprécier les études épidémiologiques analysées dans le détail et le vocabulaire « pointu » : la réalisatrice compense la dimension parfois technique du sujet par un récit hyper rythmé conçu comme un thriller.

La Fille de Brest s’inscrit dans la lignée des grands films dossiers de Costa-Gavras. Même souci d’exactitude documentaire — au point de reconstituer une autopsie avec un luxe de détails à la limite du gore ! Même recours habile à quelques pointes d’humour malgré la gravité du propos. Et même importance apportée aux seconds rôles. Benoît Magimel est particuliè­rement émouvant en chercheur galvanisé par la fougue de l’héroïne. Il faut dire que, dans la blouse blanche du docteur Frachon, Sidse Babett Knudsen déménage. Les cinq premières ­minutes, le léger accent de l’actrice ­danoise a de quoi troubler. Mais sa sincérité, son énergie, son côté un peu clown aussi, finissent, comme son personnage, par briser toutes les résistances. — Samuel Douhaire : Source : Télérama  N° 3489 , Novembre 2016

 

L’Expérience de Mort Imminente – EMI



Un documentaire de Maylis Besserie et Christine Diger

Prise de son : Jean-Ghislain Maije, Yves Le Hors, et Jacques Vinson

1ère diffusion le 06/01/2010

Le phénomène a véritablement commencé à faire l’objet d’études circonstanciées à partir de 1977, à la parution de l’ouvrage du psychiatre américain Raymond Moody, La vie après la vie. En France, il aurait touché deux millions de personnes, dont le docteur Jean-Pierre Jourdan, directeur de l’IANDS (la plus grande association scientifique dans ce domaine, qui s’évertue depuis vingt ans à recueillir les témoignages.)

Mythe ou réalité ? La question, source de tous les fantasmes, des plus farfelus aux plus scientifiques, ne cesse en tout cas de fasciner, et renvoie à l’une des interrogations fondamentales de l’humanité : sa condition mortelle. La médecine a pourtant longtemps boudé le sujet, jugé peu scientifique. Beaucoup de spécialistes ont émis jusqu’ici des hypothèses indiquant que les EMI relèveraient plutôt de la crise mystique, de l’hallucination, ou seraient dues à des phénomènes chimiques liés à la prise d’anesthésiques. Mais la similitude des récits des patients entretient le mystère et pose question.

C’est pourquoi l’hôpital de Sarlat, en Dordogne, a décidé de mettre en place un protocole inédit de détection des expériences de mort imminente. Comme les témoins affirment tous avoir connu une transformation de leurs perceptions, au moment de leur EMI (vision à 360 degrés…), une expérience est menée. Sous le contrôle du chef de service Jean-Pierre Postel et d’un huissier de justice, les médecins ont déposé des enveloppes scellées par huissier dans la chambre de patients en situation de coma. Si un patient parvient à lire à travers l’enveloppe par, le message contenu à l’intérieur et que tout le monde ignore (y compris les concepteurs) alors l’authenticité des expériences sera établie, ouvrant de nouvelles perspectives à la recherche médicale.

*International Association for Near-Death Studies (Association internationale pour l’étude des états proches de la mort)